Les organisations canadiennes peinent à gérer les effets entraînés par les cultures de travail toxiques. Malgré les outils et solutions proposés par les cabinets de conseil en RH et en psychologie du travail, ainsi que par les organisations provinciales et fédérales, le rapport de l’Enquête sur la population active (2023) indique que plus de 4,1 millions de Canadiens et Canadiennes souffrent des conséquences liées au stress au travail, ce qui représente 21,2 % de la population active. Au Canada, les conséquences financières des problèmes de santé et de maladie mentale sont estimées à plus de 50 milliards de dollars par an, dont 20 milliards directement attribués aux pertes associées aux milieux de travail.

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À ce jour, les équipes de recherche se sont principalement concentrées sur les effets créer par les comportements toxiques tels que le harcèlement, l’incivilité, la discrimination et le leadership toxique. Dans le cadre de ce projet, nous avançons que ces comportements sont des symptômes, et non des causes, des cultures de travail toxiques. Notre projet vise donc à identifier les éléments qui génèrent et maintiennent ces cultures malgré les structures et les politiques RH en place.

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Notre proposition contribue à la littérature scientifique en trois points : elle propose une revue intégrative des facteurs causant et propageant les cultures toxiques, offre un cadre complet pour étudier ces cultures, et développe un outil de dépistage préliminaire accessible aux chercheurs et aux organisations pour identifier les signes avant-coureurs.

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Cet outil aidera les professionnels RH à cibler leurs efforts pour réduire la toxicité et améliorer le bien-être et la santé du personnel. Notre cadre de travail permettra de développer de nouvelles solutions pour créer des environnements de travail plus sûrs et inclusifs.